Constatant trop d’attroupements dans les zones de détente de la Plage et des Rives du Lac, malgré les consignes sanitaires émises par la Confédération, la Municipalité d’Yverdon-les-Bains avait décidé le 8 avril dernier d’en limiter l’accès aux promeneurs. À la veille du week-end de l’Ascension, elle souhaite lever partiellement ces restrictions communales, en application des principes de prudence du déconfinement progressif actuellement en cours.
Dès aujourd’hui 20 mai, les zones de verdure, telles que la Plage et les Rives du Lac, sont accessibles sous une forme dynamique. Concrètement, toute forme d’activité physique y est à nouveau autorisée, pour autant qu’il n’en résulte aucun rassemblement de plus de 5 personnes et que la distanciation sociale de 2 mètres soit préservée. En revanche, les activités impliquant une occupation statique ou un rassemblement de personnes restent interdites sur les espaces publics (pique-nique, grillade, apéro, etc.). Les installations sportives en libre accès demeurent fermées jusqu’à nouvel avis dans un souci de prévention. La Municipalité encourage la reprise de toutes les formes d’activité physique afin de préserver la santé physique et mentale de la population, eu égard aux bienfaits avérés en termes de prévention, avec toute la prudence requise en matière de respect des normes sanitaires. Elle table sur la bienveillance de chacun pour respecter le fragile équilibre du déconfinement, tenant compte des restrictions sanitaires résiduelles tout en permettant le retour au mouvement sur l’espace public.
Dans le même esprit, les restrictions d’accès aux plantages sont partiellement levées: les locataires sont autorisés à cultiver leur lopin, à condition de ne pas se regrouper à plus de 5 personnes et de maintenir la distance de 2 mètres entre individus. Ces consignes sont valables à l’intérieur des plantages comme dans la zone du parking.
La Municipalité prie la population et les visiteurs de respecter scrupuleusement les prescriptions de la Confédération en matière sanitaire, afin d’éviter une résurgence de la pandémie, qui obligerait les autorités à limiter à nouveau l’accès aux espaces publics.
