En synthèse, les comptes 2016 bouclent avec un excédent de CHF 402’877.- (-12.07% par rapport à 2015), alors que le budget 2016 comprenant les crédits complémentaires prévoyait un déficit de CHF 4.245 mios. Un autofinancement de CHF 21.499 mios et des investissements nets de CHF 30.981 mios dégagent une insuffisance de financement de CHF 9.483 mios. La dette 2016 est de CHF 181.6 mios, en augmentation de CHF 10.7 mios par rapport à la dette 2015 de CHF 170.9 mios.
L’excédent de revenus de l’exercice se monte à CHF 402’877.- contre une perte de CHF 4'245’409.- prévue initialement et comprenant les crédits complémentaires nets de CHF 163’774.- (1ère série) et de CHF 764’965.- (2ème série + PNV), soit une amélioration du résultat de CHF 4'648’286.- (1.99% du total du budget).
Par rapport au budget, les dépenses totales diminuent de CHF 7'148’833.- (- 3.06%), alors que les revenus sont légèrement moins élevés de CHF 2'500’547.- (-1.09%). En considérant les dépenses courantes (le total des dépenses moins les amortissements, les attributions aux fonds et les imputations internes), nous constatons que les charges effectives sont inférieures aux charges budgétées de CHF 6'086’272.- (CHF 177'317’297.- vs CHF 183'403’569.-, soit -3.32%). La maîtrise des charges de fonctionnement contribue ainsi grandement au résultat positif de l’année 2016. Si les charges totales sont inférieures au budget, c’est en raison des coûts du personnel, de l’énergie et des intérêts de la dette.
L’écart par rapport au budget s’explique par une diminution des charges de personnel (-CHF 2.20 mios) suite à des mutations au sein de l’administration communale et à des engagements différés. Les achats de biens et services sont également inférieurs aux prévisions (-CHF 6.35 mios), en raison principalement d’une baisse des prix d’achat du gaz. Des économies ont été réalisées au niveau des charges financières, le taux moyen d’emprunt de la commune (1.83%) étant à la baisse de 17 points de base.
Au niveau des recettes, le produit des impôts a augmenté (+CHF 3.76 mios, à CHF 70.3 mios), avec une hausse sur les recettes des personnes morales et de l’impôt sur les successions et donations. Pour le moment, l’augmentation de la population n’a pas encore eu l’entier des effets escomptés sur les recettes fiscales liées aux personnes physiques.
La marge d’autofinancement se monte à CHF 21'498’539.- pour l’année 2016, soit une amélioration de CHF 7'738’518.- par rapport au montant budgété. La diminution des dépenses courantes expliquent en grande partie cet écart. On relève cependant que la marge d’autofinancement est en baisse de 23.8% par rapport à 2015.
Les investissements nets pour l’année 2016 se sont montés à CHF 30'981’405.-. Le plan des investissements pour la même période faisait état de projets à hauteur de CHF 42.60 millions. L’insuffisance de financement est ainsi de CHF 9'482’866.-. Le Conseil communal a voté pour CHF 125.66 millions de crédits d’investissements en 2016, un record historique pour la ville. Les investissements réalisés ont été relativement proches aux prévisions, ce qui conduit l’endettement net à la hausse. Nous avons contracté des emprunts pour un montant total de CHF 10.7 mios.
Suite à ce résultat positif, les comptes du ménage communal sont à nouveau équilibrés. Il n’en demeure pas moins que la marge d’autofinancement reste relativement faible au vu des investissements futurs prévus. L’excédent de recettes est la conséquence d’éléments ponctuels (engagements différés, baisse du prix des énergies et décompte final de la péréquation 2015 notamment). La commune se doit de rester vigilante dans la maîtrise des dépenses courantes et de l’endettement, ainsi que pour faire face à l’influence de dossiers fédéraux et cantonaux tels que la fiscalité des entreprises (RIE III) et la révision des soins à domicile.