En synthèse, les comptes 2019 bouclent avec un excédent de CHF 41’100.- (CHF 63’258.- en 2018), alors que le budget 2019 comprenant les crédits complémentaires prévoyait un déficit de CHF 2.551 mios. Un autofinancement de CHF 23.856 mios et des investissements nets de CHF 58.591 mios dégagent une insuffisance de financement de CHF 34.735 mios (CHF 23.185 mios en 2018). La dette 2019 est de CHF 270.7 mios, en augmentation de CHF 29.7 mios par rapport à la dette 2018 de CHF 240.9 mios.
L’excédent de revenus de l’exercice se monte à CHF 41’100.- contre une perte de CHF 2'551’500.- prévue initialement et comprenant les crédits complémentaires nets de CHF 214’210.- (1ère série), de CHF 258’230.- (2ème série) et d’un crédit complémentaire extraordinaire pour la fibre optique de CHF 126'300.-, soit une amélioration du résultat de CHF 2'592’600.- (1.06% du total du budget).
Par rapport au budget, les dépenses totales diminuent de CHF 7'865’344.- (-3.13%), alors que les revenus sont moins élevés de CHF 5'272’744 (-2.12%). En considérant les dépenses courantes (le total des dépenses moins les amortissements, les attributions aux fonds et les imputations internes), nous constatons que les charges effectives sont inférieures aux charges budgétées de CHF 8'521’154.- (CHF 191'414’591 vs CHF 199'935’745.-, soit -4.26%). La maîtrise des charges de fonctionnement contribue ainsi grandement au résultat positif de l’année 2019. Si les charges totales sont inférieures au budget, c’est en raison des coûts du personnel, des participations aux charges cantonales, des coûts de l’énergie et des intérêts de la dette.
L’écart par rapport au budget s’explique par une diminution des charges de personnel (-CHF 2.87 mios) suite à des mutations au sein de l’administration communale et à des engagements différés. Les achats de biens et services sont également inférieurs aux prévisions (-CHF 2.68 mios), en raison principalement d’une baisse des prix d’achat du gaz et des quantités d’électricité. Des économies ont été réalisées au niveau des charges financières, le taux moyen d’emprunt de la commune (1.5%) étant à la baisse de 10 points de base. L’augmentation des amortissements (+CHF 2.13 mios) est liée à la croissance soutenue des investissements.
Au niveau des recettes, le produit des impôts a augmenté (+CHF 0.91 mios, à CHF 69.37 mios) par rapport au budget, avec une baisse sur les recettes des personnes physiques et une hausse des personnes morales, principalement en raison de l’aide financière cantonale liée à la RIE III. Les recettes fiscales globales ont augmenté de CHF 0.36 mios par rapport à 2018. Pour le moment, la variation de la population n’a pas encore eu l’entier des effets escomptés sur les recettes fiscales liées aux personnes physiques. Les ventes d’énergie pour le gaz et l’électricité ont diminué de CHF 3.01 mios par rapport au budget.
La marge d’autofinancement se monte à CHF 23'855’574.- pour l’année 2019, soit une amélioration de CHF 6'155’789.- par rapport au montant budgété. La diminution des dépenses courantes, la vente du bâtiment rue de l’Ancienne-Poste 2, le solde de la part des liquidations des actions de Cité des Bains SA et les acomptes pour la facture sociale expliquent en grande partie cet écart. On relève que la marge d’autofinancement est en hausse de 3.24% par rapport à 2018.
Les investissements nets pour l’année 2019 se sont montés à CHF 58'590’810.-. Le plan des investissements pour la même période faisait état de projets à hauteur de CHF 67.88 millions. L’insuffisance de financement est de CHF 34'735’236.-. Le Conseil communal a voté pour CHF 44.82 millions de crédits d’investissements en 2019. Les investissements réalisés ont connu un nouveau record pour la ville, ce qui a conduit l’endettement net à la hausse. Nous avons contracté des emprunts pour un montant total de CHF 29.7 mios.
Suite à ce résultat positif, les comptes du ménage communal restent à nouveau équilibrés. Il n’en demeure pas moins que la marge d’autofinancement reste relativement faible au vu des investissements actuels et futurs prévus. L’excédent de recettes est la conséquence d’éléments ponctuels (vente de patrimoine, engagements différés, baisse du prix des énergies, taux d’intérêt bas et liquidation de part sociales notamment). La Commune se doit de rester vigilante dans la maîtrise des dépenses courantes et de l’endettement, ainsi que pour faire face à l’influence de dossiers fédéraux et cantonaux tels que les révisions de la facture sociale et de la péréquation intercommunale et la politique monétaire en matière de taux d’intérêt.
Les comptes 2019 sont également présentés sur MCH 2, le futur modèle comptable harmonisé.
